Contrary to what Marcel Fournier suggests in his book De la Nouvelle-Angleterre à la Nouvelle-France (about anglo-american captives) Richard Nason (Neilson) did not fade into the indian community. He is the same captive who became Jacques Ritchot, married to Elisabeth Dubois dit Brisebois in 1703 at St-Francois-du-Lac. He obtained his French citizenship in May 1710, along with many other captives, and settled into his society of adoption. He was among the founders of the parish of St-Michel d'Yamaska, where he was buried on April 8, 1729.
Elisabeth Dubois survived her husband 14 years, as she died and was buried January 17, 1742 in St-Michel d'Yamaska. On her mother's side, Elisabeth Dubois descends from Anne-Julienne Dumont, born in Notre-Dame du Maixe (ar. Lunéville, Meurthe-et-Moselle), in the old french province of Lorraine. Which is partily correct with the oral tradition that sets our ancestry is in the East part of France.
Jacques Ritchot and Elisabeth Dubois had12 children :
1. Jacques born c. 1704 St-Francois-du-Lac (his baptism record was distroyed along with the early register in the Rogers' Rangers attack of 1759), bur. 11-07-1780 St-Michel d'Yamaska, never married
2. Angélique aka Madeleine born c. 1705 St-Francois-du-Lac, m 1723 : Michel Pinard
3. Jean-Baptiste bpt. 30-09-1708 St-Francois-du-Lac, bur. 14-08-1710 id
4. Marie-Claude bpt. 18-03-1711 St-Francois-du-Lac, bur. bet. 17-07 and 18-09-1712 id
5. Joseph-François bpt. 05-06-1713 St-Francois-du-Lac, m 1737 : Marie-Anne Giroux
6. Pierre-Louis bpt. 15-03-1715 St-François-du-Lac, m 1742 : Marie-Claire Lefebvre
7. Michel-Jean-Baptiste bpt. 10-01-1717 St-François-du-Lac, m 1750 : Marie-Anne Brouillard
8. Dorothée bpt. 05-07-1719 St-Francois-du-Lac, bur. 13-07-1770 St-Michel d'Yamaska, never married
9. Marie-Joachim bpt. 26-12-1721 St-Francois-du-Lac, bur. 18-03-1730 St-Michel d'Yamaska
10. Marguerite bpt. 24-06-1723 St-François-du-Lac, m 1749 : Antoine Bibeau
11. Charlotte-Josèphe bpt. 10-08-1724 St-François-du-Lac, bur. 17-02-1781 St-Michel d'Yamaska, never married
12. Geneviève bpt. 16-08-1727 St-Michel d'Yamaska, m 1758 : Joseph Carry
The name Ritchot survived through this day by the marriages of two of Jacques' five sons (Jean-Baptiste-Michel had a posthumus son who died in infancy). The descendants of Joseph-Francois were mainly found in the county of Yamaska, and many of them migrated in New England in the mid-1850' where many branches of the family can still be found. Other branches are now living in the industrial towns of the Monteregie and Eastern Township areas of Quebec. Another branch is in the Outaouais area.
A great-grandson of Jacques, Joseph-Michel, son of Michel Ritchot and Marguerite Crevier, hired as a voyageur in 1799, settled in St-Vital (now part of Winnipeg), Manitoba with his Metis country wife Josephte, the daughter of Antoine Mailloux or Mailhot and a Sarcee indian, whom he married in Fort des Prairies (now Edmonton ALTA) c. 1812, and left descendants who can still be traded to this day in many Western provinces of Canada and in the american Mid-West. His son, Jean-Baptiste (aka Janvier), married to Marie-Anne Chatelain, a Metis, was a member of the Provisional governement of Louis Riel. Oral tradition says he was the Metis who blocked the first Ontarian surveyors, an incident which launched the 1870 Manitoba Metis Rebellion.
Pierre-Louis Ritchot, Jacques' youngest son, and my direct ancestor, married to Marie-Claire Lefebvre, founded his family in Montreal while prusuing his career as a voyageur. He settled in L'Assomption, a parish situated east of Montreal, where he became a prosperous merchant. His descendants can be traced mainly in the Montreal area and in Quebec City, but also in Abitibi-Témiscamingue. A branch of the family migrated in Manitoba in the mid-1880s and 1915. The descencants of Pierre-Louis were mostly in the trade and shop businesses. A notary, Pierre Ritchot, was a close friend of Thomas Chevalier de Lorimier, the famous Quebec Patriot of the 1837 Lower Canada Rebellion. Another of Pierre-Louis notorious descentant is Joseph-Noel Ritchot, a close associate of the Manitoba Metis leader Louis Riel, who became chief negociator with the canadian governement to create the province of Manitoba. He is credited for giving the province its name.
As we can see, many members of the Ritchot family made their mark in the history of Quebec and Canada.
[the end]
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Dear Dominique,
I thank-you greatly for the interest that you and Serge Goudreau and others have put into our book "Algonquins de Trois-Rivières, Orale au secours de l'écrit 1600-2005. It has permitted us to compare in a profitable way!
But still something is missing!
Kindly Yours
Claude Hubert
Bonjour,
N'y aurait-il pas possiblement DEUX ancêtres à l'origine du nom RITCHOT? J'ai dans ma généalogie une RITCHOT qui (selon toute vraisemblance) ne remonte pas à Jacques NASON dit RITCHOT. Louis Mirault (Amirault) et Marie Joseph Louise Ritchot se sont mariés aux États-Unis (Connecticut) en (ou vers) 1765. Ils sont apparamment des enfants de la déportation acadienne. Les parents de l'épouse sont Jean-Baptiste Ritchot et Marie Josephte Hébert, mariés le 11 mai 1739 à Port-Royal, Acadie. Jean-Baptiste Ritchot remonterait ultimement à Michel Richard dit Sansoucy, immigrant de France. Le nom de RITCHOT serait ici (aussi) une forme anglaise de RICHARD, peut-être suite au long séjour aux É-U en raison de la déportation. Cette source de Ritchot s'est-elle perpétuée? Je ne le sais pas. Je sais seulement que le nom sous cette forme se retrouve dans ma généalogie et que celle-ci ne remonte pas à Jacques NASON dit RITCHOT.
Bien à vous.
Bonjour M. Gendreau-Hétu,
Marie-Josèphe Richard, épouse de Louis Amireau, est bel et bien une réfugiée acadienne et elle n'est d'aucune façon une descendante de Jacques Nason dit Ritchot. Je n'ai pas son ascendance, mais selon toute vraisemblance, elle est une descendante de Michel Richard dit Sanssoucy, originaire de St-Georges-des-Côteaux en France.
Selon l'acte de réhabilitation du mariage de Louis Amireau et Marie-Josephte Richard : les époux ont été déportés d'Acadie au Connecticut, où ils se sont mariés. Ils y ont eu 3 enfants : Frédéric, Elizabeth et Marie-Esther, qui sont légitimés par le même acte.
Les témoins à la réhabilitation sont : Jean Richard, Simon Forest, François Mireau et Dominique Robicheau. Louis Amireau et le fils de Joseph Amireau et Marguerite Lord.
Frédéric Amireau a épousé Thérèse Juneau. De cette union est issu Rose, qui a épousé Nicolas Riopel. De ce couple sont issus : Rosalie, Edmond et Isaïe Riopel, qui, ou leurs descendants, se sont unis à des descendants de Jacques Nason dit Ritchot.
J'espère que cela répond à votre interrogation.
Cordialement.
Merci, je suis un descendant de Jacques Ritchot , la lignée de Jacques-Francois, dans ma généalogie ( Drouin) il font état que l'époux Jacques Ritchot vient de France, une preuve qu'on pouvait dire ce qu'on voulait au curé, cette découverte est enrichissante,
Bonjour Monsieur Chagnon,
les généalogies montées par Drouin et le Dictionnaire généalogique produit par cette maison, comme toute sources secondaires par ailleurs, ne sont pas entièrement fiables. Il est clair que les compilateurs de ce dictionnaire n'ont pas consulté les documents primaires (actes de l'état civil, contrat de mariage, liste de naturalisation) et ont tourné les coins ronds à quelques occasions.
Or, les documents originaux confirment en toutes lettres que l'ancêtre commun des Ritchot est bel et bien un descendant de colons anglo-américain et que ses origines remontent en Angleterre.
J'ai copie de ces documents qui confirment que le missionnaire (et non le curé) n'a pas menti. Je vous invite à consulter ces document qui sont disponibles en ligne via Ancestry.ca ou FamilySearch ou à vous rendre dans un centre des Archives Nationales du Québec.
Enregistrer un commentaire